Badchan

Claude Messinger présent le Bad'han

Affiche Pourim HCC 2024

Le Bad'han : Spectacles et pédagogie juive

Photos ©: Dominique Desrue (Paris) 

Bad’han (en hébreux) se traduit par comédien, amuseur. Il n’y a pas si longtemps et encore à ce jour, surtout dans les milieux ’Hassidique, il anime le mariage et amuse les mariées. Mais son rôle est plus important et ne se limite pas qu’à divertir. Sa mission est d’apporter réconfort et joie de vivre. Cette fonction s’appelle la Bad’hanout. C’est avant tout une notion juive de première importance. Je m’explique :

C’est quoi la Bad’hanout ?

« Bédi’hout Hadaat » veut dire en hébreu « pousser la connaissance vers ses limites ». C’est l’humour juif dans son essence, un savoir-faire utilisé par les sages du Talmud pour attirer l’attention de leurs élèves et surtout leur enseigner des notions profondes (Chabbat 30b). On les appelle « les Bad’hanim ». Cet humour ne fait pas seulement rire mais transmet en même temps une vision aiguisée et optimiste de voir l’avenir, son message est donc doublement bénéfique.

Dans un premier temps la Bad’hanout amuse et fait rire, dans un deuxième temps elle enseigne et nourrit l’esprit. On rit un instant puis on réfléchit. Vous allez vous demander ; « Mais est-il permis de rire lorsqu’il s’agit de notions profondes et sacrés ? » Il semblerait que le rire soit une chose très sérieuse voir essentiel pour étudier et grandir …

Du spectacle vers la pédagogie

Depuis toujours j’aimais faire rire et donc très jeune j’ai appris ce métier chez le mime Marcel Marceau à Paris. Curieusement mon parcours m’a conduit chez d’autres maîtres qui m’ont fait découvrir la Torah. Puis récemment j’ai découvert une « pédagogie délaissé » qui pourrait donner goût à étudier et à réfléchir.

C’est pourquoi je souhaite à présent œuvrer sous le titre du Badh’an et combiner spectacle et pédagogie pour participer au débat et pour travailler avec tous ceux qui agissent avec nos jeunes à leur redonner goût et envie d’apprendre. (J’ai traduit deux livres du Rav Jonathan Rietti et de son fils Eli Rietti: Considération sur le ‘Hinou’h et La révolution Froum)

Mes trois directions de travail sont :

1. Des spectacles pour toutes âges

2. Des « conférence/spectacle » pour parents, Mé’han’him Morim et Morot et futurs jeunes parents pour expliquer une Hashkafa de pédagogie juive qui fait sens, lancer le débat à ma façon et apporter des idées « prêts à l’emploi »

3. Dispenser le programme éducatif qui s’appelle « iheart »

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